méta\morphoses
Pour connecter deux entités, différentes, presque incompatibles, une métamorphose s’impose. Autant que, jadis, pour les dissocier, pour protéger l’une de l’autre, l’humain a transformé la nature, a étiré sa couche de verdure pour créer une ondulation séparatrice.
Le site du futur parc du CESM est naturellement plat. Il a été modelé, en creusant pour les besoins de la carrière, et en rehaussant le sol vers l’avenue Papineau. La végétation a repris ses droits sur cette butte, aujourd’hui complètement verdie et accaparée par des arbres majestueux, qui rendent cette barrière encore plus imposante. Les deux entités ne se côtoient pas. D’un côté le futur parc, lieu verdoyant d’activités sportives, de loisirs et de détente, de flânerie, de vitesse humaine. De l’autre, la quasi – autoroute bétonnée, lieu de l’automobile, des déplacements rapides, de vitesse mécanique, hostile à l’humain.
Le concept du complexe sportif que nous vous présentons repose sur cette transformation du site du CESM. Le projet exprime, par sa forme, par sa fonctionnalité, par son adaptabilité au site, par les parcours proposés et par les liens visuels, toute cette évolution vers un grand parc environnemental, ouvert sur la recherche et l’expérimentation.
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Meta μετά (après, au-delà de, avec) morphé μορφή (forme)
_ Après la forme : l’ensemble
L’intégration d’une imposante construction sur ce site modelé, à l’interface parc – boulevard (qui va devenir urbain), demande de poursuivre les changements apportés au sol naturel. La simple ondulation du parc sera exacerbée, le terrain se déformera davantage pour accueillir le volume du futur complexe de soccer. La butte existante gagne en hauteur pour abriter les espaces des joueurs, s’étend sur la toiture basse pour couvrir l’entrée et le grand hall, se déploie en gradins pour les spectateurs du terrain extérieur. Des nouveaux monticules apparaissent, la terre n’est pas passive, elle supporte le bâtiment de façon visible, elle l’enlace. En réponse, le parallélépipède contenant le volume essentiel pour le jeu altère sa forme au contact avec le parc. La coquille se déforme, s’étire, comme le filet d’un but recevant un ballon, faisant place aux fonctions secondaires (les gradins, la zone administrative). La connexion est directe, ce « morphing » lie le bâtiment au site. Les frontières sont transgressées, favorisant ainsi les interactions.
La notion de paysage s’étend et s’applique partout : au bâtiment, grâce à son lien (volumétrique et physique) avec le sol, ainsi qu’aux espaces extérieurs habituellement traités en matériaux loin de la nature. Ainsi, les stationnements, perméables, sont entrecoupés par des bandes vertes, tantôt plantés d’arbres, tantôt uniquement gazonnés, permettant ainsi le stationnement dans les périodes de fort achalandage tout en apportant un élément végétal. Deux jardins de pluie traversent ou longent l’espace dédié normalement à l’automobile. Ils sont remplis de végétation luxuriante et longés par des trottoirs en bois légèrement surélevés, le passage de l’auto au bâtiment devenant ainsi une promenade intéressante. Courbe inversée, le jardin de pluie est la réplique négative de la butte, son pendant aussi végétalisé et le lien entre le talus haut et l’abîme de l’ancienne carrière. Sur le reste du site, côté rue comme côté parc, des chemins ondulent à travers le paysage, s’inscrivant comme des traces de pas sur le relief. Tout est en harmonie, le paysage, le bâtiment, le parc, tout apporte un moment de détente dans cette vie trop trépidante et linéaire qui est la nôtre.
_ Au-delà de la forme : la perception
Miroitante, la boîte reflète son environnement : le site, les arbres, les passants, le ciel, la neige, les saisons. Toujours en mouvement, les changements d’aspect nous interpellent. La façade – écran vers la rue donne une réflexion parfaite du trafic et du voisinage. La forme organique vers le parc est un miroir déformant, ludique. Cette dynamique qu’on découvre en mouvement lui confère un potentiel de renouvellement, signe de pérennité, donc de développement durable.
La nuit, la perception est complètement transformée, la lumière transcende et découpe les formes devenues abstraites, la boite se fond dans la noirceur. Côté rue, les percements sont plus denses proche du sol, de la butte qui est support, pour se dématérialiser vers le haut, laissant ainsi invisible la barrière entre le bâtiment et le ciel. Côté parc, les ouvertures sont au rythme des déplacements des spectateurs, soulignant leur trajet et par le fait même le lien entre le sol et les gradins, ce déambulatoire qui amène les passants de la rue vers le parc à travers le bâtiment. Le bâtiment assure lui-même sa mise-en lumière. Sa présence se remarque sans nuire à l’environnement immédiat.
_ La forme
Le vocabulaire formel est en lien direct avec les préoccupations structurales. L’ondulation de la peau se manifeste aussi au toit. L’utilisation d’une structure en fermes tridimensionnelles, formée de deux carrés, permet de diminuer la hauteur à la corniche (hauteur de structure 3 mètres au pourtour du bâtiment), tout en gardant deux fermes importantes au milieu (7,5 mètres hauteur maximale). La hauteur au centre s’exprime par une cambrure, suivie par les fermes tridimensionnelles. L’ondulation du toit, perceptible surtout de l’intérieur, est en lien avec les courbes du terrain. Le toit est la cinquième façade. La structure est légère, le grand espace de jeu n’est pas écrasé par son poids, les appuis ne dérangent pas les fonctions.
La boîte, suspendue par-dessus la butte existante, descend la structure bidirectionnelle de sa peau dans le coin nord, pour faire toucher les gradins au sol et ainsi les lier avec le terrain extérieur et le parc. Le mouvement arrondi continue jusqu’au coin nord-est, pour ressortir vers le parc. Toute cette façade est plus près de l’humain, sa fluidité rapproche l’échelle du bâtiment de celle des passants. Une nouvelle butte apparaît, pour venir appuyer la structure de cette façade autrement flottante.
La même configuration, en losange, est utilisée pour les murs nord-ouest et sud-ouest. Acier dans une direction, bois dans l’autre, le tissage de la structure est support pour l’enveloppe. La peau métallique sur l’ensemble de la coquille se dématérialise par endroits pour laisser place à la transparence du vitrage, disposé de façon contrôlée pour maximiser les vues aux endroits appropriés et laisser entrer la lumière naturelle, sans éblouissement, de façon indirecte, pour la zone de jeu.
_ Avec la forme : la fonctionnalité
Le bâtiment s’aborde de façon naturelle. L’entrée principale bien visible autant de la rue que du parc nous amène dans un vaste hall bien éclairé. Le regard file à travers le bâtiment. Les fonctions intérieures s’offrent à nous d’un premier coup d’œil : l’immense terrain, baigné de lumière naturelle mais à l’abri du soleil, est bordé par une distribution atypique : les gradins vers le parc et les espaces pour les joueurs vers la rue, protégées par la butte dans laquelle ils s’enfoncent. Cette ségrégation des fonctions permet, en plus d’une distribution claire des circulations, une mise en scène de spectacle, avec un public frontal accueillant des acteurs. Le lieu est magique, les jeunes joueurs – acteurs deviennent d’autant plus importants, leur performance sort de l’ordinaire.
Après un premier contact avec les espaces, le public monte à l’étage, vers les aires de restauration et événementielle. Le lien avec les gradins commence ici, par une grande rampe qui longe la façade nord-est. La circulation du public passe incognito, sans déranger les spectateurs, étant cachée par les gradins suspendus. Cette circulation, en plan incliné, nous amène au sol au coin nord, vers le terrain extérieur mais aussi vers celui intérieur, favorisant les contacts à la fin des matches. C’est un déambulatoire offrant de magnifiques vues. Chaque visite au complexe sportif offre une expérience unique, car les 1000 places assises sont toutes différentes par leur position, à l’horizontale mais aussi à la verticale, par rapport au terrain.
Le dialogue avec l’environnement est présent à chaque instant. L’accès aux gradins offre des vues orientées, cadrées, vers le parc et l’escarpement du futur lac. L’espace événementiel fait le coin, la lumière naturelle et la vue étant exploitées au maximum, comme pour la zone de restauration adjacente. Du même côté, l’espace administratif au rez-de-chaussée haut et celui des organismes à la mezzanine, bénéficient d’un lieu de travail privilégié, avec des vues imprenables sur la nature environnante ainsi que sur le terrain de jeu intérieur. Ce dernier se poursuit à l’extérieur côté nord-ouest et nord-est par la paroi vitrée au rez-de-chaussée. La barrière est presque inexistante et pourrait à l’occasion être éliminée vers le terrain extérieur. Des lanterneaux au toit laissent pénétrer une lumière diffuse, en plus de favoriser la sortie de l’air chaud vicié. Le système de ventilation est invisible, les conduits étant cachés sous les gradins et leur circulation d’accès.
L’expérience se continue à l’extérieur. Le bâtiment est accessible de tous les côtés à des niveaux différents, suivant le sol qui monte et descend continuellement. Les gradins extérieurs sont liés par les chemins surplombant la butte avec les gradins de l’agora présente sur le parvis d’entrée. En continuant le parcours extérieur par-dessus le hall couvert d’un toit – marquise accessible avec des zones de plantation, on retrouve une terrasse extérieure en lien avec l’espace de restauration intérieur. La métamorphose se reflète ainsi dans les transformations des espaces et parcours extérieurs – intérieurs. Les cadenas tombent, le bâtiment n’est plus une redoute, le coffre-fort devient vulnérable, la butte n’est plus une barrière, elle est perméable et utile.
Toute oeuvre d’art est une possibilité permanente de métamorphose, offerte à tous les hommes.
Octavio Paz
_ Métamorphose durable
L’intégration d’un équipement sportif dans une ville et dans un parc est en soi un gage de pensée vers le futur. Le développement durable fait partie intégrante de notre concept, par le souci d’intégration des moyens passifs pour réduire les charges énergétiques (dont certains mis à notre disposition par le site lui-même), par l’aménagement extérieur dans un esprit environnemental (surfaces perméables, captation de l’eau, maximisation des zones verte), par la préoccupation d’assurer la pérennité du bâtiment et du site. Nous voulons offrir à la Ville de Montréal, aux futurs utilisateurs du bâtiment et du site, un projet d’exception, qui s’inscrit dans la ligne directrice du futur parc du CESM comme un geste naturel, soulignant d’avantage le contexte évolutif, expérimental, environnemental, en pleine transformation. Le bâtiment lui-même étant la preuve de la métamorphose du site.
Le projet de construction du Complexe de soccer au CESM est une occasion de répondre aux meilleures pratiques en construction durable en proposant des stratégies visant à minimiser l’impact environnemental de l’implantation d’un nouveau bâtiment dans le complexe environnemental actuel. Les stratégies proposées sont regroupées autour de 4 axes majeurs : le site et la gestion de l’eau, l’efficacité énergétique du bâtiment, la qualité des matériaux et des environnements intérieurs ainsi que le lien avec la communauté. Les solutions architecturales embrassent les grands enjeux qui y sont reliés et les intègrent dans un bâtiment qui respecte les exigences fonctionnelles du programme et la nature du site. La qualité des résultats sera assurée par la tenue du processus de conception intégrée qui sera mis en place à la fin de l’étape concours.
Potentiel d’évolution du concept
Ainsi, la densification du site actuel et le futur Complexe de soccer offriront un nouvel espace communautaire soucieux de la qualité de vie locale et de la revitalisation environnementale du secteur. Afin de minimiser la consommation énergétique et réduire du même coup les émissions de gaz à effet de serre, des systèmes performants et une enveloppe efficace seront combinés pour atteindre un excellent rendement et une économie en frais d’exploitation. Nos choix portent sur des équipements d’une longue durée de vie utile et facile d’entretien, assurant la qualité à long terme du bâtiment. L’aménagement intérieur et extérieur proposés peuvent s’adapter aux futurs besoins de réorganisation et d’expansion, ainsi qu’aux nouvelles technologies qui surviendront tout au long de la vie du bâtiment. Le concept évoluera au fur et à mesure du développement du projet, aux interactions avec le client et les autres professionnels. La métamorphose implique aussi l’évolution.
Stratégie potentielle de certification LEED
Le Complexe environnemental de Saint-Michel se démarque déjà par ses initiatives innovantes en matière de développement durable, préconisant ainsi un Complexe de soccer à l’avant-garde de l’architecture verte. Situé au cœur d’un quartier dense à revitaliser, le futur complexe de soccer sera facilement accessible par une diversité de mode de transport alternatif, autobus, vélo, marche, offrant même des stations pour les véhicules électriques. Pour répondre aux demandes ponctuelles des évènements spéciaux, deux stationnements sont prévus : l’un, temporaire, au nord-ouest, recouvert d’un pavage poreux planté et l’autre, au sud-est, perméable et contenant des jardins de pluie qui captent et filtrent naturellement les eaux de ruissellement. Un bassin (conduit) de rétention, situé sous les vestiaires, recueille les eaux de pluie de la toiture. Plus de 30% du site du projet est constitué d’espace vert et, jumelé au terrain de soccer extérieur et au stationnement temporaire, donne plus de 50% de sol perméable. Ces surfaces participent à la lutte contre les îlots de chaleur et offrent un espace agréable de promenade et de rencontre où se mêlent harmonieusement l’esthétique d’une architecture contemporaine audacieuse et celle d’une nature diversifiée et foisonnante. L’aménagement paysager est constitué de plantes indigènes, au niveau de rusticité adaptée à la zone climatique de Montréal et qui, tout en offrant un espace public de qualité, crée une zone tampon entre l’écosystème du parc et la rue Papineau.
Objet signalétique dans le quartier, le projet est largement exposé aux intempéries et aux larges variations climatiques locales. Il tire parti de ces conditions grâce à une enveloppe performante conçue en réponse directes à ces conditions et pour optimiser le confort des occupants. La partie enfouie sous la butte est naturellement protégée du froid et de la chaleur. La couleur pâle et la réflectance de l’enveloppe et du toit ainsi que l’utilisation d’une toiture verte sur une partie du bâtiment aident à diminuer les charges climatiques du bâtiment, tout en réduisant les îlots de chaleur.
Le bâtiment se divise en deux grandes zones type : une première zone, climatisée, d’espaces d’accueil, de services et de restauration, et une deuxième zone, vaste, celle des terrains, simplement ventilée. L’édifice a été pensé pour permettre dans ce grand espace, en plus du mode de chauffage habituel, un mode de ventilation
naturelle assistée où la force motrice sert simplement à orienter l’écoulement d’air en fonction de la direction du vent. Le cheminement de l’air a été étudié de manière à desservir toutes les surfaces, en balayant d’abord les estrades pour ensuite gagner l’aire de jeu et finalement alimenter les vestiaires. L’orientation des vents dominants et la présence du lac nous suggèrent de favoriser l’entrée de l’air frais par la façade nord-est. L’air est ensuite évacué à l’extérieur, extrait par le toit et par des persiennes aux extrémités ouest et sud du bâtiment. Lorsque les conditions ne permettent pas d’atteindre un niveau de confort suffisant en mode ventilation naturelle, un système mécanique ayant recours aux stratégies de distribution prend le relais. L’air chaud prend cependant le chemin de l’échangeur avant d’être évacué. Nous aurons sans doute recours à un système de ventilation à induction haute portée, pour s’assurer d’atteindre une qualité de distribution de l’air sur toute l’aire de jeu. La chaleur produite par la climatisation sera quant à elle mise à profit pour chauffer l’eau domestique. Le chauffage, à faibles émissions de GES, sera une combinaison d’électricité et d’un caloriporteur fourni par la centrale de Gazmont directement sur le site. L’espace de la salle mécanique permet d’ajouter éventuellement une source distincte (le gaz naturel par exemple) pour assurer une pérennité aux installations et un fonctionnement en redondance. Le jeu des ouvertures dans l’enveloppe (murs et toit) permet d’obtenir un éclairage naturel évitant tout risque de surchauffe et d’éblouissement sur le terrain (grâce aux orientations, aux marquises et aux tablettes réfléchissantes) tout en permettant les interactions visuelles directes au rez-de-chaussée vers le terrain extérieur, le parc et les promeneurs, ainsi que les espaces collectifs et l’entrée. Tous les espaces régulièrement occupés ont vue sur l’extérieur. Les vestiaires bénéficient de l’apport de lumière naturelle par des ouvertures au plafond qui viennent modeler le talus. L’efficacité de la ventilation et de l’éclairage, jumelée à la performance de l’isolation thermique, permet d’espérer l’atteinte d’une économie d’énergie supérieure à 50 % (CMNEB).
L’ossature du bâtiment est un élément majeur dans un stade couvert. Dans notre projet, l’enveloppe est soutenue par une structure tridimensionnelle dont la triangulation optimise la répartition des charges et permet de réduire de ± 28% la quantité d’acier utilisé. Par la même occasion, la hauteur à la corniche est diminuée, avec des implications majeures sur le volume à chauffer et la quantité des matériaux pour les façades. Le projet intègre une partie de structure en bois (certifié FSC). Si le bois est un matériau écologique de premier choix, son emploi est ici dirigé vers la structure des murs. Dans le cas des longues portées, l’acier est utilisé dans le contexte où il excelle et son emploi permet de réaliser des toitures de grande envergure sans imposer de charges excessives au niveau des fondations et des empattements.
Le projet permettra de réduire de plus de 40% la consommation d’eau potable en installant des appareils à débit réduit et à haute performance ainsi que des détecteurs de présence sur les appareils de plomberie et d’éclairage. La cueillette des eaux de pluie et sa réutilisation dans les vestiaires auront un impact important sur la consommation d’eau potable. De plus, le choix de matériaux et ressources à haut contenu recyclé, rapidement renouvelable, de provenance locale, à faibles émissions de COV ainsi que le détournement des déchets de construction des sites d’enfouissement sont d’autant de mesures répondant à une approche écoresponsable.
Au-delà du site et de la construction, la conception du bâtiment permettra de développer, au cours du processus de conception intégré, des innovations en lien avec l’exploitation de l’édifice portant sur l’entretien, les pratiques d’approvisionnement ou l’implantation d’un programme éducatif en matière de durabilité. Le positionnement du bâtiment, à proximité du CESM, suggère qu’un volet important de communication soit intégré à celui-ci pour profiter des caractéristiques de l’édifice en le dotant d’un volet démonstration. Le bâtiment est donc conçu pour favoriser le recyclage et éventuellement le compostage lequel peut être intégré avec succès dans les équipements sportifs.
Grâce à l’ensemble de ces mesures assurant la construction d’un bâtiment durable, l’estimation préliminaire (70 points) révèle que le projet peut atteindre le niveau « OR » de la certification LEED Canada-NC 2009.
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Notre intention architecturale est basée sur la production de sens : ce que l’on crée et ce qui nous crée est en constante transformation. Cette dynamique de métamorphose (de forme, de fonction, de textures, de parcours, de vues) vise une durabilité accrue. Ainsi, la création humaine devient une signature pérenne, souhaitable et, dans un contexte de prise de conscience, inéluctable.
L’immuable, c’est la transformation (écriture Veda)